Ménopause & “Endropause” : ces grandes étapes hormonales qu’on traverse
- Sandra Carmen
- 18 nov.
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 19 nov.
Salut les ami·es du Nold Club ! Aujourd’hui, on parle de deux sujets super importants — et souvent un peu tabous — : la ménopause chez les femmes et ce qu’on appelle parfois l’andropause chez les hommes. Oui, notre corps change à l’âge mûr, et mieux comprendre ces transitions, c’est aussi mieux vivre.
1. La ménopause : quand les hormones font leur grand changement
La ménopause, c’est le moment où les règles s’arrêtent de façon durable (on parle de pas de règles pendant 12 mois consécutifs).
Pourquoi ? Parce que les ovaires produisent moins d’hormones (œstrogènes, progestérone …) — un peu comme si le système hormonal décidait de ralentir le moteur.
Les symptômes : ça peut varier énormément : bouffées de chaleur, sueurs de nuit, sécheresse vaginale, mais aussi des choses moins “visibles” comme des troubles du sommeil, de l’humeur, de la fatigue ou des changements dans le métabolisme.
Il existe des traitements hormonaux (THS) : ils peuvent soulager les symptômes, mais il faut bien en discuter avec un·e spécialiste parce qu’il y a des risques et des avantages selon ton profil de santé.
On peut aussi miser sur des approches “naturelles” : alimentation équilibrée, activité physique, gestion du stress… tout cela joue un rôle très concret dans le confort au quotidien:
🌿 Quelques approches naturelles pour la ménopause
Phytothérapie (plantes médicinales)
Actée à grappes noires (Black Cohosh) : traditionnellement utilisée contre les bouffées de chaleur.
Sauge : particulièrement efficace pour les sueurs nocturnes, en tisane ou en extrait.
Kudzu : contient des isoflavones ; la racine peut aider à stabiliser certains symptômes.
Mélisse : apaisante, favorise le sommeil.
Aubépine : soutien cardiovasculaire et calmer les palpitations.
Alimentation riche en phytoestrogènes
Les aliments comme le soja (tofu, tempeh, lait de soja) contiennent des isoflavones qui peuvent imiter légèrement l’œstrogène dans le corps.
Les graines de lin (lin moulu) : riches en lignanes (un type de phytoestrogène) et en oméga-3.
Augmenter les fibres (légumes, légumineuses, céréales complètes) pour soutenir le métabolisme hormonal.
Acides gras sains : oméga-3 (poissons gras, graines, noix) pour l’inflammation et la santé globale.
Activité physique régulière
Faire au moins 30 minutes d’exercice par jour, incluant du cardio léger ou du renforcement musculaire, aide non seulement les bouffées de chaleur, mais aussi la santé osseuse et le métabolisme.
Des pratiques douces comme le yoga peuvent aussi réduire le stress et améliorer le sommeil.
Pour ma part, les bains dans l'eau glacée ou froide, ont beaucoup contribué à me sentir en forme!
Gestion du stress et relaxation
Méditation ou pleine conscience : aide à stabiliser l’humeur et à gérer l’anxiété.
Respiration profonde : utile pendant les bouffées de chaleur ou les moments d’anxiété.
Approches comme la réflexologie ou les soins naturopathiques peuvent apporter un soulagement émotionnel.
Acupuncture et médecine traditionnelle chinoise (MTC)
L’acupuncture peut aider à réduire les bouffées de chaleur et à améliorer le sommeil.
Formules à base de plantes selon la MTC : certaines herbes sont utilisées pour “équilibrer” l’énergie et les hormones.
Modifications de l’environnement et du mode de vie
Éviter certains “déclencheurs” : caféine, alcool, aliments épicés, car ils peuvent aggraver les bouffées de chaleur (si, si...).
Maintenir une bonne hydratation : boire suffisamment pour aider la peau, la digestion et réguler la température corporelle.
Améliorer le “rituel du soir” : créer un environnement calme et frais dans la chambre, éviter les écrans, avoir une routine de relaxation.
2. L’andropause : le pendant masculin (mais pas tout à fait pareil)
L’andropause, c’est une “transition hormonale masculine” liée à une baisse progressive de la testostérone. Mais contrairement à la ménopause, les hommes ne voient pas leur production s’arrêter complètement.
Les symptômes peuvent être assez discrets : moins d’énergie, humeur changeante, fatigue, troubles du sommeil, voire moins de force musculaire ou des sueurs — mais ça dépend énormément d’une personne à l’autre.
Il peut aussi y avoir des répercussions sur la vie sexuelle : baisse de libido, difficulté d’érection.
Diagnostic : un bilan sanguin (test de testostérone) peut être fait si les symptômes sont là.
Traitement : dans certains cas, la testostérone peut être prescrite, mais ce n’est pas automatique — on évalue bien les risques (prostate, cœur, etc.).
En parallèle, des mesures non médicales peuvent vraiment aider : exercice, alimentation, sommeil, vie sociale.
Alimentation saine – équilibrée, riche en fruits, légumes, céréales complètes et protéines.
Activité physique régulière – musculation, cardio et exercices de mobilité pour l’énergie, les muscles et le système cardiovasculaire.
Sommeil suffisant – essentiel pour l’équilibre hormonal et la santé mentale.
Réduction du stress – techniques de relaxation comme méditation, respiration ou yoga.
Suivi médical régulier – contrôle des hormones, tension artérielle, cholestérol et glycémie.
Maintien des liens sociaux – amis et activités communes pour le bien-être psychique.
Éventuellement consultation pour une hormonothérapie – uniquement après avis médical personnalisé.
3. Pourquoi c’est utile d’en parler au sein du Nold Club
Beaucoup d’entre nous traversent ces phases, ou vont les traverser : partager des infos rassure, déstigmatiser, et montre qu’on n’est pas seul·e dans ce bateau.
Parler de ces sujets peut inspirer des actions : ateliers, discussions, ou même inviter un·e spécialiste pour un échange.
Connaître les options (diagnostic, traitements, style de vie) permet de faire des choix éclairés — pas de “solutions magiques”, mais des pistes concrètes.
En fin de compte, bien vivre ces transitions, c’est aussi une question de soutien mutuel : l’écoute, le partage, la bienveillance, ça compte énormément.
4. Quelques conseils concrets
Écoute ton corps : si tu ressens des symptômes persistants (“bof la pêche”, sommeil pourri, humeur en montagnes russes…), ça peut valoir la peine d’en parler avec un·e médecin.
Demander un bilan hormonal : selon les signes, un dosage sanguin peut aider à clarifier ce qu’il se passe.
Adopter un mode de vie favorable : bouger, bien manger, dormir correctement, réduire le stress… ce sont des leviers très puissants.
Créer du dialogue au Nold Club : organiser une discussion, partager des témoignages ou inviter un·e spécialiste peut ouvrir des perspectives utiles.
5. En conclusion
La ménopause et l’andropause sont des étapes naturelles — pas des “pannes de la vie”, mais des transitions. Oui, ça peut être un peu compliqué, mais on peut les vivre bien, avec de l’information, du soutien et des actions concrètes. Pour le Nold Club, c’est l’occasion de renforcer notre solidarité, d’apprendre ensemble, et de rendre ces moments plus doux.








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